Tuyaux et raccords

Tuyaux et raccords

En plomberie, il existe plusieurs types de tuyaux et raccords qui permettent d’effectuer certaines tâches. Le choix des matériaux concernant les tuyaux et raccord doit se faire en tenant compte des propriétés chimiques de l’eau et des températures sollicitées. Hors ils ne pourraient avoir une longue durée de vie s’ils ne sont pas bien entretenus. La corrosion est le problème majeur que ces tubes rencontrent. Cette réaction chimique est un oxydant, qui provoque une destruction du matériel et a des effets nocifs pour la santé de l’être humain.

Bien choisir les tuyaux et raccordsCe problème est plus accentué pour les tuyaux en acier électrolysé. Mais par contre, les tubes en cuivre possèdent une couche de protection aux températures élevées alors que, les tubes en plastiques doivent être choisis selon la pression et la température espérées. Des canaux de traitement jusqu’à la distribution d’eau potable en passant par l’évacuation des déchets et des eaux usées, ces tuyaux et raccords sont indispensables et ils y jouent un rôle primordial.

Sur ce, il existe des tuyaux et raccords en cuivre, PVC, PER multicouche, polyéthylène, caoutchouc, hydraulique, pneumatiques, etc. Chacun d’entre eux est utilisé à des fins spécifiques. Ils sont fabriqués en laiton, en caoutchouc, en acier, en cuivre et leur raccord se présente selon leur point d’usage en forme (T, coude, P, Y, bague, capuchon). Étant donné que les techniques du plombier sont variées, on parlera aussi de la plomberie sans soudure.

Tuyaux et raccords en cuivre

Le tuyau en cuivre est un matériel noble de couleur rouge ou rougeâtre et possède une rare conductivité thermique et électrique. Il est très naturel et très tenace à la corrosion, mais aussi très malléable. Il est fondant dans l’eau et à faible concentration, il a un effet bactériostatique et fongicide. Étant donné qu’il sert à prévenir le développement des germes et champignons, on l’utilise parmi les matériaux de canalisations d’eau sanitaire et autres. Les tuyaux et raccords en cuivre sont déconseillés dans les brasures et voir même interdit dans les DTU. La pose de ces tuyaux reste un savoir unique où l’on peut faire l’encastré ou l’apparent.

Quelles qu’en soient les diamètres, les directions, les niveaux et autres éléments, le coût de revient de l’installation des tuyaux et raccords en cuivre sera toujours plus chère mais plus longue. Néanmoins lors d’une fuite, une brasure suffit dans la plupart des cas. Le remplacement des installations avec tuyaux en cuivre oblige à casser les dalles en carrelage, soit à repiquer et passer en aérien ou encore à défoncer la dalle et refaire tout le carrelage.

Tuyaux PVC

Les tuyaux et raccords PVC sont fabriqués en éthylène, chlore et des stabilisants anti-UV, plastifiants, agents ignifuges. Selon leurs transformations, on peut les utiliser pour les canalisations, membranes, revêtements de sol, etc. Leurs durées d’utilisation est de 35 ans au maximum. Ils sont résistants à la diffusion, étanche à la vapeur d’eau et électrostatique. Il est possible de faire le recyclage des tuyaux et raccords PVC, mais seulement, ces tubes recyclés coûtent plus chers que le PVC neuf, d’où un faible retour des produits usagés.

Les tuyaux PVC existent en plusieurs dimensions (32 mm, 40 mm, 50 mm, 63 mm, 100mm, etc.). Ils sont faciles à monter et à transporter. Mais il est important de maîtriser les règles de mise en œuvre, car sa dilatation est très forte. Le PVC est une matière qui se coupe aisément, dont on peut utiliser une toile émeri pour le dépolissage et l’ébavurage. Il est bon de savoir que pour encastrer des tuyaux PVC, il faut respecter une distance entre les éléments de 2,5 cm en tous points et respecter une pente de 2 cm par mètre.

Tubes multicouches

Ce sont des tuyaux à montage facile et rapide, dont les coûts sont économiques. Dès qu’il est cintré, il garde la forme attribuée. Les tubes multicouches ont des similarités avec les tuyaux polyéthylène et les tubes en cuivre.

 Caractéristiques des tubes multicouches

La longitude des tubes multicouches est pratiquement égale à celle des tubes en cuivre. Grâce à sa couche d’aluminium, le tube multicouche garde l’esthétique de l’installation et ce, contre le contact de l’eau à température élevée. Il n’a pas besoin de protection, puisque les composants de la matière dont ils sont fabriqués ont une dilatation négligeable. Sur ce, ils résistent à la pression des plâtres, bétons, mortiers et autres matériaux utilisés dans les chantiers.La couche d’aluminium des tubes multicouches fonctionne comme une barrière anti oxygène et participe à freiner l’oxydation des éléments métalliques des installations de chauffage.

Les tubes multicouches supportent une température de 95ºC incessant sur des points allant jusqu’au 110ºC ; ainsi qu’une pression de 10 kg/cm² à 95ºC. Selon les conditions d’utilisation des tubes multicouches, ils peuvent durer jusqu’à 50 ans environs. Sur ce, ils sont pratiquement 7 fois plus souples que les autres tuyaux, plus principalement les tuyaux en cuivre. Il peut revêtir une fonction décorative et permettre ainsi une distinction par perception tactile. Il est excellent en matière d’adhésion inter couche, d’étanchéité aux produits chimiques, de flexibilité, de résistance aux impacts à basse température et de résistance chimique.

 Plomberie sans soudure

Parfaits pour les apprentis, les raccords prompts et sans soudure se font par simple emboîtement ou par vissage. Pas besoin de matériel de plomberie ou d’un savoir-faire particulier.

Comment bien effectuer une plomberie sans soudure

Pour produire un bon débit, les ponts distincts de distribution de l’installation doivent être conforme à un certain diamètre, selon leur utilisation, étant donné que le conduit peut aller en diamètre décroissant, selon les besoins, mais jamais dans le sens contraire.

En effet, on doit d’abord couper l’alimentation en eau au compteur, puis ouvrir la robinetterie pour supprimer la pression et vidanger le circuit. Après avoir mesuré les coupes à faire, il faut trancher le tuyau avec un coupe-tube, en posant la molette sur ses bornes et caler le raccord avec une pince multiprise, en desserrant l’écrou à l’aide d’une clé à molette.

La suite concerne la désoxydation qui consiste à frotter toute la surface qui doit encaisser le raccord avec un tampon de laine d’acier. La phase de raccordement effective consistera à pousser le tuyau dans son logement jusqu’à ce qu’il parvienne en butée, ainsi une couronne crantée intérieure stoppera tout retour en arrière et un joint torique intégré assurera l’imperméabilité.

  Tuyaux PER et ses problèmes

Il arrive parfois qu’on est du mal à opter pour des tuyaux PER lorsqu’on envisage de refaire sa salle de bains, car ce type de tuyau a des inconvénients. Toutefois, il a pour faculté de ne pas immobiliser le calcaire, et par conséquent, il se fixe plutôt sur le ballon robinet. Il a une garanti de vie de 10 ans environ, coûte moins cher, et il est facile à mettre en œuvre et on peut les placer dans les doublages. Dans une nouvelle installation, elle est aussi valable à condition qu’elle soit bien faite. Sur ce, il est possible de remplacer un tuyau percé sans aucun travail. Il suffira de démonter chaque extrémité, de tirer sur l’ancien tube en poussant le nouveau à la fois et le tour sera joué.

Les problèmes de raccord PER

Quand on opte pour les tuyaux PER, il faut choisir des raccords à sertir et non à visser ce qui revient plus cher à poser. En plus de cela, le PER a été inventé pour le chauffage au sol, sans raccord sur toute la longueur. Dans le cas des salles de bains, le PER est installé dans les cloisons avec beaucoup de raccords invisibles d’où les risques de fuite invisible. Il ne faut donc pas courir autant de risques, car le PER n’est pas un outil idéal pour des plombiers professionnels, mais plutôt pour les bricoleurs.

Beaucoup de personnes ont une préférence pour les tubes cuivres contrairement au PER, car ils ont trop de problème à la longue. De plus, il n’a pas une longue durée d’utilisation. Les raccords en cuivre sont vulnérables aux attaques des rongeurs et par conséquent, on est très souvent emmener à refaire l’installation.

 Tubes et flexibles

Qu’ils soient en caoutchouc, en inox et thermoplastique ou en fluoropolymère, les flexibles et les tubes sont utilisés dans de nombreuses applications. En toutes circonstances, et quelle que soit l’activité, le produit doit garantir la protection de l’environnement, des utilisateurs et du support et surtout une qualité supérieure en toute sécurité. Une sélection adéquate des produits doit être fait afin de garantir un fonctionnement fiable et sans incident.

Il existe plusieurs variétés de flexibles et on peut citer entre autre : à tube central en acier inoxydable 316L convoluté, tresse en acier inoxydable, accordements pour flexibles et tubes souples, tube central en nylon, renforcé par une tresse en fibre, tube central en polyéthylène, renforcé par une tresse en fibre, flexible à tube central en PFA, renforcé par une tresse en acier inoxydable 302, etc.

Les tuyaux les flexibles blancs, eux, peuvent remplacer un siphon, il faut dans ce cas laisser une réserve d’eau en faisant un coude, maintenu par un collier. Ils s’adaptent de plus sur tous les raccordements. La pose du tuyau flexible est très simple, c’est son atout principal. Il suffit de raccorder les tuyaux en les vissant. La plupart des robinetteries sont d’ailleurs vendues avec leur flexible. Les tuyaux flexibles destinés à l’évacuation de l’eau sont raccordés aux siphons. Les flexibles gris se collent alors comme des tubes en PVC. ')}

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